CE QUE BALEINE VEUT
Mais qu’arrive-t-il donc à Philibert ? Quelque chose ne tourne plus tout à fait rond. Il est la plupart du temps ailleurs, disparaît longuement dans sa chambre, ou encore – et c’est bien là le plus étrange, voire le plus inquiétant – adopte des comportements complètement inhabituels : tantôt agressif et grossier vis-à-vis de ses parents, tantôt serviable à l’excès au point de récurer la maison jusque dans ses moindres recoins…

MES PAPAS, L’OGRE ET MOI
Pétronille, que tout le monde appelle Ninou, est une petite fille délurée. Elle vit heureuse avec deux papas qui l’ont adoptée quand elle était toute petite. Comme tous les enfants de son âge, elle aime raconter l’histoire de sa famille, une histoire d’amour où tout aurait pu être pour le mieux si un jour un ogre n’avait pas jeté un gros pavé dans la mare, couvrant son ciel de nuages et lui faisant comprendre que le monde est compliqué, que les chemins de la vie sont pavés d’embûches.

LE PETIT BOUCHER
Félicité, à peine sortie de l’enfance, est une adolescente rebelle, un peu tête à claques, bourrée d’énergie et pleine de vie. Dans cet hôpital qui l’accueille, elle doit témoigner. Mais comment trouver le courage de raconter ? Alors elle parle, de chez elle, de son village, de sa famille. Elle hésite, chemine sur les sentiers de sa mémoire. Les mots dénouent petit à petit le mystère et dévoilent le cauchemar qui a bouleversé son pays, marqué sa terre, souillé son corps…

LE COMPLEXE DE ROBINSON
Dans une époque incertaine, La Sentinelle, flic tourmenté, enquête sur la disparition de la femme du ponte de La Grosse Boîte ; Clarimont Laventure, comptable au service financier de ladite boîte, est hanté par un amour perdu ; et Irina Guérilla, jeune diplômée en lettres, cherche furieusement du travail. Clarimont rencontre Irina, une étincelle rallume le désir dans ses veines tandis qu’Irina est convaincue d’avoir rencontré l’homme de sa vie…

LA PROFONDEUR DES FORETS
Les nuits de Sirius sont hantées par un rêve singulier qui l’arrache au sommeil. Lors de ses insomnies, il tient d’étranges dialogues avec le fantôme de Tommy. Pourtant, chaque matin, il doit se lever comme si de rien n’était : une nouvelle vie commence pour lui. Il vient en effet de décrocher un boulot ; ce n’est pas facile de s’y mettre, mais il serre les dents. Il fait bientôt la connaissance de Zelda Rose, une collègue de travail. Tout pourrait être simple, mais ce serait compter sans le fantôme de Tommy…

LA PREMIERE DE LA CLASSE
Félicie est une excellente élève. Tout serait pour le mieux si elle n’était pas victime de harcèlement. Ben, qui l’aime, veille sur elle et imagine un piège pour ses persécuteurs. 

Et des textes de Alhem B., Saïd Ba, Martin Bellemare, Faustin Keoua-Leturmy, Caroline Logiou, Thomas Miauton, Sufo Sufo, Soulay Thiâ’nguel et Rebecca Vaissermann.

LA CHANSON DES JOURS CASSES
Ils puisent l’eau, mangent les fruits et les légumes qu’ils récoltent. Le monde n’a plus rien à voir avec ce qu’il était. Il semble bien que Ludivine ait disparu ? Serait-elle partie dans la forêt où rôde « la mort qu’on ne voit pas » ? 

Et des textes de Michel Bellier et Emmanuelle Delle Piane.

LA BOITE DE CRAYONS
Tout va bien dans la boite ordonnée des crayons. Mais quand Crayon Rouge parle avec Stylo à Bille, a-t-il encore sa place dans la boîte ?  

Et des textes de Michel Bellier, Claudine Berthet, Laure Bourgknecht, Céline de Bo, Camille Rebetez, Penda Diouf, Christelle Evita, Laurent Van Wetter et Antoinette Rychner.

LUCILLE DESORMAIS
Lucien réunit ses amis dans un lieu étrange à la tombée de la nuit… C’est Lucille, qu’il couvait en lui, qui se présente au rendez-vous…

Et des textes de Isabelle Hubert, Veronika Mabardi, Laurent Van Wetter, Michel Bellier, Martin Bellemare, Paul Emond et Thierry Simon.

ET DANS LE TROU DE MON CŒUR LE MONDE ENTIER
Dorothy rêve furieusement d’émancipation et explique à Minou, sa meilleure amie, son plan pour arriver à ses fins. Bouli et Marcel spéculent sur l’avenir peu souriant qui les attend. Douglas a pris le ciel sur le tête, il est terriblement en retard. Dulcinée cherche inlassablement l’amour, le grand, le véritable amour. Pourra-t-elle mettre la main dessus sans se casser les dents ? Et puis, surgit soudain Lila Louise qui vient de là-bas. De là-bas, où l’on se bat au nom de la liberté et de la démocratie…

LA GÊNE DU CLOWN
Bobby Dick, fonctionnaire, rentre chez lui après sa journée de travail. Dans le hall d’entrée de son immeuble, il rencontre Philomène Planchapin, sa concierge, qui balaie en tripotant ses fantasmes…
Surgit Andromède, avec son cartable, des objets qui se brisent, un revolver… Il semble bien que la nièce de Bobby Dick ait un certain nombre de choses urgentes à dire…

LA PRINCESSE, L’AILLEURS ET LES SIOUX
Depuis quelque temps, la mémoire de Madame Pimprenelle s’efface et, soucieux de la stimuler, Monsieur Sigismond décide d’apprendre une langue étrangère ; pourquoi pas le Sioux. Rien de tel pour s’astiquer les neurones. Il s’attelle à la tâche, mais Madame, elle, ne s’y met pas…

ET SI NOS PAS NOUS PORTENT
Par bribes de vie, ce cabaret singulier nous parle du pouvoir et de ses clichés, de nos résistances et de nos abandons, de nos folies… mais aussi de nos convictions ou de nos croyances qui nous donnent la force d’affronter les aléas du temps présent. Cette force qui nous pousse à nous lever le matin et nous aide à nous coltiner au quotidien avec l’existence…

LE ROI BOHEME
Aurelio est un dilettante, l’insouciance est sa devise. Mais l’air du temps impose un minimum de retenue et le voilà qui rempoche ses fantaisies pour décrocher le poste d’apprenti-vendeur chez Monsieur Lampadaire, chausseur pour dames. Une demoiselle, Camélia, qui passe, s’entiche d’une paire de mules satinées et notre garçon, que son peton menu émeut, abandonne son poste à la poursuite de la gazelle.
CLOD ET SON AUGUSTE
Clod est un espiègle, un Auguste aux facéties dérisoires, qui dans un cirque, illumine à coups de farces les tristes mines de ses contemporains. Mais voilà que des événements sombres adviennent. Le cirque ferme. Ses comparses s’éclipsent… Et Clod désespère, épaules basses et tristesse dans ses pas. 

VA JUSQU’OU TU POURRAS
Sedef Ecer – L’ABSENTE – Un tremblement de terre. Une femme, Perce-Neige, est coincée sous les décombres et son mari lui parle sans cesse. Elle a été mariée de force à cet homme alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Une chance de changer de vie s’offre alors à elle : une issue par laquelle elle pourra s’extirper des décombres et partir loin pour tout recommencer. Avec deux compagnes d’infortune qui, comme elle, cherchent une vie meilleure, elle s’embarque sur un bateau en direction de la France.

Michel Bellier – LES INVISIBLES
Perce-Neige, Galanthine et Kardelen sont en France. Commence maintenant pour elles, le long combat pour leur survie. Comment ne pas sombrer dans la prostitution, dans la mendicité quand on est sans papier et que les gens qui prétendent vouloir vous aider ne pensent qu’à vous soumettre ?
Stanislas Cotton – LE RÊVE d’ANGLETERRE
Galanthine a choisi de rester en France. Suite à un incident, Kardelen et Perce-Neige se trouvent séparées. Désormais livrée à elle-même, cette dernière choisit de poursuivre jusqu’en Belgique d’où elle espère pourvoir rejoindre l’Angleterre…

TANGO LUMBAGO
Pas toujours facile, les premiers pas lors d’un nouvel emploi. Peut-être est-ce encore plus fastidieux au Parlement européen lorsque le dédale physique des couloirs est supplanté par un imbroglio linguistique.

Et des textes de Rocco D’Onghia, Kokouvi Dzifa Galley, Nikolaï Khalezin et Evelyne Loew.

LE SOURIRE DE L’ANGE
La boucherie du village, c’est l’endroit où tous se retrouvent pour causer : le facteur, l’agent de police, la dame du curé, l’épicier… C’est de là que partent toutes les rumeurs. Une phrase prononcée s’amplifie, jusqu’à éclater. La dernière en date ? Une petite fille au sourire étrange va s’installer dans le village…

Et des textes de Michel Bellier, Daniela Ginevro, Sylvain Kodoma, Nathalie Rafal et Francois Salmon.

LE VENTRE DE LA BALEINE
Aphrodite, la déesse de l’amour, comme elle le dit, est rongée par un mal étrange. Elle tourne en rond dans sa maison, elle file en rêve à l’autre bout du monde mais revient bien vite dans celui-ci où elle égrène ses pas, ressassant les épisodes qui composent son histoire : sa vie de femme, d’amante et d’épouse. Par cercles concentriques, elle progresse en suivant les caprices de sa mémoire, et nous dévoile peu à peu les contours du trou noir dans lequel a sombré son existence.

LE MINISTERE DES INTERIEURS
« Quand on pense avec ses pieds, on a du jus de chaussette dans la tête. » Le ton est donné. Les habitants d’un immeuble de banlieue, concierges compris, attendent la visite du Ministre des intérieurs. Pas de quoi pavoiser cependant dans ce bout de territoire où la violence a remplacé le rêve et l’espoir de jours meilleurs.  
LE RAPPORT DES ENFANTS SUR L’ETAT DU MONDE
Quand les enfants se mettent à parler du monde qui les entoure, les adultes en prennent pour leur compte. Lucildée, Mélibée, Alcidias, Siméon et leurs compagnons mettent pourtant tous leurs espoirs dans ce rapport en espérant qu’il en sera fait bon usage.  
CORO NERO
Par devoir de mémoire, des adolescents se penchent sur l’horreur des camps nazis. Non pas à travers le prisme de l’Histoire avec un grand H, trop abstraite, mais par le biais des destins individuels de jeunes de leur âge et de leurs parents, traités comme du bétail et privés des droits les plus élémentaires.  

LE MINISTERE DES INTERIEURS
« Quand on pense avec ses pieds, on a du jus de chaussette dans la tête. » Le ton est donné. Les habitants d’un immeuble de banlieue, concierges compris, attendent la visite du Ministre des intérieurs. Pas de quoi pavoiser cependant dans ce bout de territoire où la violence a remplacé le rêve et l’espoir de jours meilleurs.  

Et des textes de Laurent contamin, Régis Duqué, Françoise Gerbaulet, Isabelle Hubert et Pierre Lorquet.

SI J’AVAIS SU, J’AURAIS FAIT DES CHIENS
Née dans le beau pays de la liberté, Angéline grandit entre Monsieur et Madame Patatras, ses parents, et son frère Silas « qui a raté son certificat d’aptitude à l’existence »… A 18 ans, sans travail, elle hérite du balai et de la serpillière de sa mère, et de la crasse des autres. Pour échapper à sa misère, elle s’engage dans l’armée, mais la malchance lui colle aux semelles puisque son beau pays entre en guerre. Et elle y va, et elle n’aime pas ça du tout. Alors on l’affecte à la garde des « ça », les prisonniers…

L’HUMANITE PLAGE
Sur la scène du grand théâtre du monde, il y a changement de programme. Quel est donc cet étrange acteur, cet Alcidias Patapon qui surgit, et quelle est cette œuvre inconnue qu’il interprète ? De quelles errances parle-t-il ? Qui sont ces camarades qui l’ont chargé de la parole ; chargé de porter leur parole ?

LE RAPPORT DES ENFANTS SUR L’ETAT DU MONDE
Quand les enfants se mettent à parler du monde qui les entoure, les adultes en prennent pour leur compte. Lucildée, Mélibée, Alcidias, Siméon et leurs compagnons mettent pourtant tous leurs espoirs dans ce rapport en espérant qu’il en sera fait bon usage.  

Et des textes de Jean-Paul Alègre, Eric Durnez, Sylvain Levey, Pierre Lorquet et Francis Parisot.

ORPHEON ET LE RATON LAVEUR
Il y a un écrivain public, un apprenti homme politique, des réflexions sur l’art, une histoire d’amour, des arguments pour changer le monde, une promenade sur une plage, une lettre de délation, des élections triomphales, la haine qui couve, la terreur… et un raton laveur.

LE A
in Sans état d’âme
Alors que les responsables du meurtre de Semira Adamu, le 22 septembre 1998, n’étaient toujours pas jugés, vingt-six personnes, membres ou proches du Collectif contre les Expulsions, devaient répondre devant les tribunaux de Bruxelles et de Liège de leurs actions en faveur des sans-papiers.
Cinquante auteurs leur manifestent leur soutien.
Analyses, pamphlets, contes, nouvelles, poèmes, chansons, théâtre…

LES DENTS
La famille Diguedon baigne dans une certaine insouciance quand éclate la guerre. Poussé par son père, le fils se porte volontaire. Sa jeune femme consent à son départ tandis que la mère s’installe à demeure dans la cuisine pour marquer son désaccord. Chacun vivra douloureusement la séparation… jusqu’au retour du fils, traumatisé, qui se révélera incapable de reprendre sa place dans le cercle familial. Un plaidoyer féroce et bouleversant contre la guerre.

LE SOURIRE DE SAGAMORE
Homme d’affaires précoce et brillant, héritier de la fortune et de la puissance familiales, Sagamore est prêt à tout pour réussir. Y compris à s’en prendre physiquement à ses concurrents. Pourtant, sous cette carapace aux apparences solides se cache le fourmillement de ses propres démons intérieurs : l’alcool, la drogue et une sorte de « mal de vivre » qui va l’entraîner peu à peu à découvrir que tout n’est qu’illusoire et que les vraies valeurs sont ailleurs.

BUREAU NATIONAL DES ALLOGENES
Rigobert Rigodon mène une vie sans souci : marié, un enfant… et un emploi de fonctionnaire au Bureau national des Allogènes, centre de tri des étrangers. Mais Rigobert « ce monsieur comme tout le monde » saute un jour du sixième étage du Ministère : état déplorable, geste fatal ! L’âme du défunt flotte parmi les vivants pour raconter son étrange rencontre avec Barthélémy Bongo venu lui demander si, « en tant qu’être humain », il pouvait rester ici…

APPOLINE LONLERE A ROME
Appoline, jeune femme, s’offre quelques jours de détente à Rome. Mais, à peine s’est-elle installée à l’hôtel qu’un message étrange l’invite à se rendre sur la place du Capitole. Une balade virevoltante sur la trace d’une personnage attachant.

Et des textes de Nicolas Ancion, Geneviève Bergé, Claire Gatineau, Valérie Lemaître, Chantal Myttenaere et Pascale Tison. 

LEA, L’ETE
Je me foutais de Maussin. Maussin allait disparaître de ma vie durant des semaines. C’était l’été et deux mois de courses dans les prairies et les bois, de pêche dans la rivière, deux mois de soleil, deux mois de vacances et de bonheur absolu m’attendaient. Voilà ce qu’il pense, le crétin des Alpes, je m’étais dit. J’aimais mettre mes mains dans l’eau et remuer les pierres à la recherche d’une pépite. J’ai encore gratté le fond et mes doigts ont rencontré un arrondi délicieux. J’ai refermé la main sur le caillou. Quand je l’ai rouverte, reposait dans le creux de ma paume un galet blanc à la courbure presque parfaite. Il était légèrement bombé, deux fils d’or parallèles se dessinaient sur sa surface et le traversaient de part en part. »

L’écrivain Melvil Tournel se penche sur sa vie. À plus de cinquante ans, il décide de raconter une part de son adolescence en plongeant dans ses souvenirs aux côtés de Léa, Luisa, Lorient et Gabriel… Il évoque leur amitié, leurs joies, leurs tourments et la puissance des sentiments qui s’emparaient d’eux à cette époque-là. La violence aussi, qui laissa une trace indélébile dans leurs existences. Jusqu’à cette découverte tant d’années plus tard qui bouleverse la perspective de ce qu’il croyait être son histoire.

LE JOLI MONDE
Peu avant sa mort, Ariel Bildzek, ce géant de la littérature mondiale, m’a révélé ce qu’il n’avait jamais raconté à personne. Il a fait de moi le dépositaire du bonheur immense qui surgi au cœur de son adolescence et de la plus barbares des cruautés qui telle un monstre émergeant des abysses vint déchirer son âme et le mutiler à jamais. 

Il m’a demandé d’écrire cette histoire, de me glisser dans ses joies, ses douleurs, et dans cette inaltérable mélancolie qui tint toute sa vie cet écrivain admirable loin des rumeurs du monde. Je me suis donc modestement introduit dans sa peau pour entreprendre ce récit à la première personne du singulier. Il nous a quitté avant que je finisse mon ouvrage, j’espère, ô combien, ne pas l’avoir trahi.